Le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique tient à ce que les élèves fassent le cursus normal du 1er degré au 3è degré, sans enjamber des classes. Dans une note circulaire rendue publique, Dodzi Kokoroko rappelle que la durée du cursus scolaire, conformément aux réglementations éducatives, est définie comme suit : six (06) ans au primaire, quatre (04) ans au secondaire 1 et trois (03) ans au secondaire 2.
Dans la note, le ministre fait savoir qu’il lui a été donné de constater qu’au mépris de la réglementation en vigueur sur les cursus scolaires dans notre pays, certains acteurs du système éducatif autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires, en dessous de l’âge requis, ou exemptent des élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés. Il explique que le respect de la durée du cursus scolaire vise à préserver le bien-être et le développement équilibré des élèves, à maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs, et surtout, prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives. Il facilite également la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements.
Selon le ministre Kokoroko, au regard de ces pratiques (l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis ou exemptent des élèves des classes intermédiaires), la gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies. Ces cas d’exception induisent des aménagements particuliers, afin de permettre à l’apprenant exceptionnellement talentueux, d’exploiter convenablement son potentiel.
« Par conséquent, je demande aux directeurs régionaux, aux personnels d’encadrement et aux responsables des associations de parents d’élèves, d’expliquer aux parents d’élèves, suivant une approche conciliante et respectueuse, la nécessité du respect de la durée du cursus scolaire, conçu en tenant compte des capacités cognitives de leurs enfants », a écrit Kokoroko.
Il avertit que tout contrevenant qui s’obstinerait dans cette pratique, qui compromet le développement intellectuel progressif et équilibré des apprenants, s’expose à la rigueur des textes en vigueur.
Koudjoukabalo