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Edito du 08 janvier au 07 mai 2013

EDITO du 08 janvier 2013

Cogito ergo sum

L’Etre humain pense, agit et s’accomplit. Dans cette démarche somme toute linéaire, l’étape de la pensée définit non seulement  les actions futures de l’homme mais aussi sa nature et son existence.

Une existence parfois semée d’embuches mais capitale à tout point de vue. S’il est une assertion qui dit que : « l’homme nait bon, c’est la société qui le corrompt », il serait plus aisé de reconnaitre que c’est également cette société  qui définit l’homme en le voyant naitre, grandir et mourir. Une société caractérisée aujourd’hui par des incompréhensions, des mesquineries, de la jalousie, de la méchanceté gratuite. Une société minée par des guerres idéologiques et parfois sans fondement réel et aiguisées par l’envie de prendre la place de l’autre coute que coute, de le supplanter, de le dominer, de l’anéantir sans commune mesure. A seule fin de se trouver un domaine de définition confortable, même au prix du sacrifice de son prochain. Son prochain qu’on s’évertue à tromper à volonté, qu’on pousse vers l’illogique, qu’on avilit, qu’on instrumentalise juste pour se réaliser et donner vie à ses envies. Que des envies la plupart du temps négatives.

L’année 2012 appartient au passé même si ce passé parait récent. Aujourd’hui, nous sommes en 2013, certes avec des souhaits mais également des résolutions pour ne plus tomber dans les mêmes travers, pour les esprits lucides et équilibrés. Nous devons penser pour être pleinement. Le « Cogito ergo sum ». Etre pour agir et réagir dans un seul souci d’améliorer, de rendre positif l’existent par nos réflexions, nos actions et non s’inscrire dans une démarche apocalyptique.

Il nous faut donc  établir une dimension élevée de réflexions, d’analyses pertinentes pour résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant qu’hommes mais surtout acteurs de cette société qui nous moule, dans une démarche de paix et de vérité. Ceci est notre devoir à « Le Médium ».

Crédo TETTEH

 

EDITO du 15 janvier 2013

DU SADISME A HAUTE DOSE

NOS MAMANS  pleurent.  Nous pleurons avec elles. Parce que leurs commerces et marchandises sont partis en fumée dans les  incendies des grands marchés de Kara et de Lomé la semaine passée en intervalle de 48 heures chrono.

Il faut être sadique pour ne pas compatir à la douleur, à la désolation, à l’immense tristesse de nos chères mamans, nos braves qui contre vents et marrées nous supportent, nous élèvent et nous permettent de nous réaliser pleinement, nos papas et nous. Dans cette conjoncture socioéconomique très difficile où joindre les deux bouts est plus qu’un parcours de combattant. J’allais dire un exploit, bien plus une grâce.

Qu’ont-elles fait  pour mériter ce triste sort ? Ont-elles eu tort de nous mettre au monde, dans ce petit pays ? Ont-elles tort de faire tourner l’économie de notre pays à la sueur de leurs fronts, en bravant monts et vallées ? NON, je ne le pense pas. Je ne le crois pas du tout.

Mais qui sont ses sadiques  exécutants, commanditaires ,responsables et complices de ces actes criminels ? Que recherchent-ils  au juste en procédant ainsi ? Le pouvoir, la gloire, l’argent,  la richesse, les biens terrestres et saisonniers ?

Aucune raison ne pourra soutenir cette bêtise humaine et satanique. Nous parlons ici de sadisme à haute dose tout en étant conscients que  ce qualificatif est toujours trop faible pour cette série d’incendie des grands marchés de Kara et de Lomé.

Il faut être sans cœur, sans âme pour ne pas  trembler, verser des larmes  et s’interroger  devant cette malheureuse situation qu’on impose à nos chères mamans. Qu’on nous impose adultes, enfants et petits enfants de nos infatigables mamans, de nos  remarquables  mémés.

S’il est vrai que des mains noires ont délibérément mis le feu aux commerces et marchandises de nos valeureuses mamans « en transportant des bidons d’essence sous forme d’huile dans ces grands marchés » pour accomplir leur dessein diabolique, rassurons-nous ces bidons d’essence enflammeront à jamais leurs vies : exécutants, commanditaires ,responsables et complices de ces actes criminels et également  la vie de leurs progénitures de génération en génération.

S’il est vérifié que ces incendies sont le fruit des calculs politiques et stratégies multiformes, qu’ils soient convaincus, ces politiques,  que leur règne ou gouvernance politique est au cimetière et même là ça ne leur sera pas facile car  ils auront d’énormes problèmes avec les défunts des victimes de ces incendies. Parce que ces défunts ont besoin des messes pour le repos de leurs âmes et c’est justement avec les bénéfices des dures journées de marchés et de souffrance qu’on leur commande ces messes et allume les bougies sur leurs tombes chaque 1er novembre.

Que des enquêtes soient rapidement faites pour situer les responsabilités et les présumés coupables traduits en justice.

RIEN que du SADISME à haute dose.

Crédo TETTEH

 

EDITO  du 29 janvier 2013

Que les enquêtes aboutissent pleinement

Après les incendies des marchés de Kara et de Lomé, nous Togolais et Togolaises avons été prompt à réclamer, et de diverses façons et manières, des enquêtes afin de connaitre l’origine et les auteurs de ces actes odieux et sadiques.

Aujourd’hui, les choses avancent comme sur des roulettes et plusieurs personnes  sont interpellées  et présentées même à la presse dans le cadre justement  desdites enquêtes. Reste donc aux professionnels des médias de bien jouer leur rôle en ne relatant que les infos reçues et glanées sans y ajouter du sucre ou du piment.

La partition du professionnel des médias est ici souhaitée sans partie pris, en toute indépendance et surtout en toute objectivité. L’essentiel est que les enquêtes aboutissent pleinement et leurs « criminels » punis conformément à la loi même s’il se confirmait  que ce sont des politiciens, les commanditaires. Et ceci de l’opposition ou d’un autre bord politique.

A la commission en charge des enquêtes, nous souhaitons beaucoup de courage, d’abnégation et surtout de détermination pour démasquer « les diables de notre cité ». Diables, tant leur sadisme est poussé et prouvé, rien que par les flammes ayant emporté les commerces de nos chères mamans.

Donnez-nous la Lumière, chers enquêteurs sur ces actes criminels. Cherchez, fouinez, labourez pour nos pauvres commerçants et commerçantes.  Elles en ont besoin. Elles le méritent.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 22 janvier 2013

POUSSONS NOS EPERVIERS A LA VICTOIRE

S’il est une prière que tous les Togolais se doivent de faire, de refaire et de parfaire en ce jour, c’est justement que NOS EPERVIERS qui entrent en compétition cet après midi contre la Côte d’Ivoire, gagnent absolument et par la grâce de Dieu ce décisif match.

Au moins une chose unit encore les Togolais, divisés par les considérations politiques et surtout par les manœuvres  de nos politiques. Ces derniers qui sans nul doute tirent bien évidemment profit du climat morose de la chose politique au Togo. Ceci dépend bien sûr du bord politique de chacun. Cette magnifique chose, disais-je, qui fédère un temps soit peu les Togolais dans leur ensemble, c’est bien le football et surtout la CAN où les Eperviers sont attendus.

Après les tergiversations organisationnelles et même dans le nid des Eperviers, nous voici requinqués pour pousser  Nos Ambassadeurs à aller loin, très loin dans la compétition et pourquoi pas ramener la dame Coupe d’Afrique des Nations aux Togolais. D’aucuns penseront au rêve incertain. Mais admettons le, il nous est permis de rêver. Et plus nous portons ce rêve, plus il se réalisera si et seulement nous convergeons nos énergies positives. Car un excellent parcours de Nos Eperviers au cours de cette CAN ne ferait pas exclusivement la fierté du Président de la République mais plutôt de nous Togolais et Togolaises.

Bonne chance donc à nos Ambassadeurs

Crédo TETTEH

EDITO du 12 février 2013

DE LA DIARRHEE VERBALE

Les autorités du pays ont depuis quelques semaines mis en place une commission d’enquêtes sur les incendies de Kara et de Lomé. Les choses évoluent et les langues se délient en douce. Certaines personnes  interpellées furent déposées et ont changé d’identité : prisonniers de la république d’azintimé sont-ils devenus.

Alors que les enquêtes se déroulent aisément et augurent de lendemains meilleurs en révélations et contritions, d’autres politiciens amis et compagnons de lutte des déposés s’illustrent dans des diarrhées verbales. Pour ne rien dire sinon tromper encore ceux et celles qu’ils ont embrigadés dans leur carcan politique où la lumière de dehors fait mal, et veut dire simplement montages, machinations, mensonges etc. Ils ne sont pas imaginatifs et créateurs de stratégies de lutte politique  mais surtout limités dans leurs actions qui se résument à des marches suivies de sit-in et de promesses démagogiques, irréalisables. Ils sont  également champions dans les menaces sans pour autant avoir les moyens de leurs ambitions démesurées. Ils sont tout simplement des blagueurs en mal de sensation et qui confondent allègrement dire et crier. Champions en cris de guerre, de désobéissance civique, de malédictions, ces politiciens n’ont rien d’autres à montrer car pris en otage pour leurs actes. Quelqu’un qui a habitué son auditoire aux cris, aux mensonges, aux promesses fallacieuses, ne peut véritablement pas changer car menacé par ses propres actes, son propre passé et son présent qui ne le reconnait aucunement.

Ces politiciens n’ont d’autres choix  que de continuer à dérouler leur éternel tapis poussiéreux, qui ne cessent d’enrhumer les populations. Ces dernières finissent par se rendre compte que leurs leaders n’ont rien à proposer et surtout rien dans leur gibecière. Ils sont en manque de stratégies de lutte politique. Et ce qui leur reste, c’est de continuer par vociférer et endormir leurs militants qui risquent de les confondre un jour. Car tout le monde est fatigué de marcher pour marcher et de ne pas avoir les résultats escomptés ou promis. Tant la force d’une marche comme élément de pression est dévalué dans notre cher pays par la faute de ces politiciens qui n’ont rien à proposer véritablement. Reconnaissons-leur au moins cette force de diarrhée verbale qui ne va pas loin. Du surplace en définitif.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 19 février 2013

CONSTIPATION

S’il est un état qui empêche la réflexion, une qui soit sérieuse et objective, c’est bien la constipation. Médicalement, cela s’explique et se comprend car résultant d’une situation  donnée, une situation pathologique.

Mais lorsqu’on se laisse constiper intellectuellement, c’est tout simplement  grave et désolant. Cela devient une maladie incurable d’autant plus que dans le cas d’espèce, l’intellectuel qui devrait être une lumière pour sa société se livre lui-même à  l’obscurantisme, exposant ses tares aux yeux du monde.

Constipée et agitée, cette catégorie d’intellectuels, raffolent  des situations troubles pour se réaliser. Les citoyens anonymes sont pris dans le tourbillon de leurs propos incendiaires et saugrenus.

Crédo TETTEH

 

 

 

EDITO du26  février 2013

ANEMIE

Lorsqu’une personne manque de sang dans ses veines, on dit d’elle qu’elle est anémiée. Cet état empêche donc cette dernière d’être solide, d’user de ses forces et facultés pour poser des actes sensés.

Cette définition sied bien aujourd’hui à une certaine classe politique qui ne cesse de crier pour crier, de marcher pour marcher, d’insulter pour insulter, d’accuser pour accuser et que sais-je encore ?

A analyser l’environnement politique togolais et surtout ses animateurs, il est aisé de noter que la plupart de nos politiques, surtout celle dite radicale, n’ont rien à proposer sinon entretenir le doute et le dilatoire pour divertir les esprits qui se sont offerts naïvement à eux. Des esprits qu’ils embrigadent parfois sous l’effet des promesses jamais réalisées et même irréalisables dans le temps et dans l’espace. C’est cela faire la politique dans notre cher pays le Togo. Ils sont tout simplement anémiés et nécessitent qu’on récolte assez de sang pour les raviver.

Et parlant de sang, de sang neuf, notre classe politique en a véritablement besoin. Surtout notre opposition non seulement anémiée mais également dont le sang se trouve coagulé à jamais et forme des caillots.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 05 mars 2013

ASPHYXIE

Nos politiques sont asphyxiés. Du moins certains. Ils ne savent plus à quel saint se vouer tant ils manquent de stratégie et de planification dans leurs élans de lutte politique, pour la conquête du pouvoir. Ils surfent maintenant sur les menus fretins. Ils privilégient les petits détails à l’essentiel, à l’existentiel. Ils sont tout simplement dans un état comateux, d’asphyxie chronique. Ils sont devenus des bébés, qui ne recherchent que de petites occasions pour pleurer en vue d’un probable allaitement, pardon faire du bruit, pour s’attirer l’attention des gens, pour se donner une certaine importance. Pour qu’on sache qu’ils existent, qu’ils tentent d’exister, qu’ils survivent.

A l’heure actuelle faut-il toujours et encore s’adonner à des marches stériles, qui n’apportent rien de concret à l’évolution du climat politique togolais ? Où faudra-t-il savoir réfléchir pour proposer des solutions durables aux problèmes qui minent notre société ? La question justement est de savoir si les marches et autres actions de rues, qui n’attirent que les organisateurs aujourd’hui, solutionnent les problèmes de notre société ? Telle une image dans une école primaire, nous disons : la récréation est terminée, tous en classe. Oui nos opposants se doivent de rentrer en classe pour réfléchir à leur lutte politique stagne depuis des décennies. Une étude-bilan s’impose à eux désormais. Vouloir toujours jouer sur le nerf des pauvres populations leur serait dans un très proche avenir suicidaire car les esprits se seront réveillés car les Togolais, fidèles dans leurs démarches ne sont pour autant dupes. Ils connaissent le vrai de l’ivraie et ne demandent qu’à assurer les trois repas quotidiens. Même si d’autres esprits veulent abuser d’eux pour atteindre des objectifs personnels : accéder au pouvoir et se la couler douce. Et comme moyens, tout est bon. Même composer avec le diable n’est pas grave. Que si Messieurs.

Crédo TETTEH 

EDITORIAL du 12 mars 2013

BALLE A TERRE

Nos politiques ont l’impérieux devoir de faire balle à terre. Ils se doivent d’oublier les rancœurs politiciennes et ne penser d’urgence au processus électoral qui a déjà pris son envol avec le début très prochainement du recensement électoral en vue de la confection de fichiers électoraux fiables.

Balle à terre pour oublier un temps soit peu la litanie de préalables et aller justement à l’essentiel.  La force d’un politique ou parti politique réside justement dans sa maturité à faire la différence entre nécessité et contingence. Et actuellement, il est plus que question de la nécessité d’aller aux élections législatives et aux locales. Les leaders politiques démontreront leur bonne foi ou maturité politique en conviant et sincèrement leurs militants à se faire recenser. Car le recensement leur permettra d’avoir le précieux sésame, la carte d’électeur, pour pouvoir aisément et le moment venu, exprimer leur vote.

Il nous faut avoir un fichier électoral fiable pour des élections crédibles que nous appelons de tous nos vœux. Ce n’est pas en restant chez soi, en ne se faisant pas recenser qu’on pourra le jour J accomplir son devoir civique. Qu’on ne se leurre pas. Se faire recenser n’a rien de compromettant. Bien au contraire, c’est cela être bon citoyen et aimer son pays. C’est aussi faire preuve d’une culture civique. En se faisant recenser, on ne le fait pas pour les beaux yeux de Faure, de Gilchrist, de Fabre etc. On le fait pour soi-même d’abord en vue d’une expression de vote ultérieure. Tout simplement Balle à terre.

Crédo TETTEH

EDITO du 19 mars 2013

QUE LE RECENSEMENT SE PASSE BIEN

Toutes les formations politiques ont appelé leurs militants et populations à se faire recenser massivement. Un pas déjà de franchi si on sait qu’il y a quelques jours, le scepticisme était d’actualité en ce qui concerne cet appel de la part de certaines regroupements politiques.

Aujourd’hui donc, que ce soit l’UNIR, l’UFC, l’ANC, le CST, la Coalition Arc-en-ciel et bien d’autres partis politiques, le message est clair : aller se faire recenser en vue d’un fichier électoral faible et crédible.

Si cet appel unanime est à féliciter, il demeure encore des choses que toutes les formations politiques doivent satisfaire. Celui de se faire représenter comme cela se doit dans toutes les commissions de listes et cartes pour un suivi global du processus.

Pour l’instant, on traine, on hésite et le processus avance tout de même. Et nous devons aller obligatoirement aux élections législatives. Coûte que coûte d’ailleurs.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 26 mars 2013

Du respect pour autrui

Autrui est cet être qui nous permet de nous définir, de nous juger, de nous donner une motivation à l’extrême et pourquoi pas de nous sentir vivre en société.

Autrui n’est pas seulement l’être humain autre que moi que je côtoie, que je vois, avec qui je suis parfois même amener à vivre ensemble. Autrui c’est aussi moi-même en définition par rapport à l’autre.

Si donc autrui a son existence parfaite, nous nous devons de le respecter dans sa différence de penser, d’agir, de réagir, de concevoir les choses, d’inter réagir.

Le moment n’est donc plus à forcer l’autre à agir comme des moutons de panurges. Ce qui est encore grave, et ceci lorsqu’on s’autoproclame démocrate et défenseur des droits humains et libertés, c’est malheureusement cette propension à prendre en aversion cet autrui qui ne conçoit pas les choses de la manière que moi.  Cet Autrui qui n’a pas la même pédagogie que moi, la même façon de réagir, la même allure de réaction et d’action. Autrui, ainsi pris en aversion, deviendrait un obstacle à éliminer, un mur à sauter, un être à vilipender, à diffamer, bref à noircir si tant soit peu ceci nous permettra de nous définir, pourquoi pas de nous redéfinir à loisir. Et tout bonnement, on s’habille sans honte en démocrate,  en défenseur des droits humains et des libertés à l’occasion. Pour explorer les coins et recoins, élaborer des subterfuges afin de peindre autrui qui ne conçoit pas les choses de la même manière que moi en diable, en vendu, en corrompu etc. Qui sait si celui qui aujourd’hui tente d’habiller ainsi donc autrui ne l’a pas été par le passé, faute d’avoir réussi là où son prochain excelle ?

Somme toute, nous devons avoir du respect pour autrui, pour nos prochains, dans nos différences de penser, d’agir et de réagir. C’est cela définir la démocratie.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 09 avril 2013

LAVES-TOI LES DOIGTS D’ABORD !!!

Qui veut moucher autrui doit avoir les doigts propres !Proverbe danois

Ce proverbe danois doit faire réfléchir les adeptes de la diffamation, du dénigrement, du mensonge qui pullulent ces derniers temps à Lomé et dans tous les secteurs d’activité. Notamment en politique, en journalisme, bref dans cette société qui nous a tous vus naitre et grandir.

Nous avons vu dans ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest, des gens qui aujourd’hui se font passer pour des défenseurs des droits de l’homme, juste parce qu’en discrédit et surtout en manque de côte de popularité. En pensant tromper les honnêtes citoyens, ils se trompent eux-mêmes et savent bien qu’ils ne sont pas et ne seront jamais les  Jean Baptiste pour les vaillantes populations togolaises car n’ayant rien à proposer de concret, s’occupant seulement de leur égo et agissant ainsi par manque de considération et de cessation d’activités autrefois génératrices de revenues au dos des populations togolaises.

Ils sont nombreux, ces politiciens, qui miroitent depuis des décennies un changement catégorique à leurs militants mais qui surtout peinent à se définir, à se retrouver. S’il y a une chose qu’ils semblent réussir, c’est surtout, se tailler une « place » au soleil en abusant des pauvres populations, les exposant à l’inaction, à la non prise en charge, bref en éternels individus qui attendent que le bonheur descende du Ciel un beau matin, oubliant que le bonheur n’est que la résultante des efforts fournis, des sacrifices consentis et d’une meilleure organisation de vie, de combat politique.

Parlant de combat politique, nous nous demandons si notre pays a les hommes politiques qu’il faut. Nous ne parlons pas de ces derniers qui le matin crient sur tous les toits leurs idéaux politiques, dénigrant à loisir leurs adversaires politiques mais le soir se retrouvent avec ces derniers pour quémander qui des avantages pour leurs business et activités politiques, qui des faveurs professionnelles. Rien que pour se définir. Et ceci en trompant les populations, leurs militants et ainsi se font passer pour des libérateurs et même pour Moise, le grand libérateur du peuple d’Israél.

Que dire de nous journalistes, « super citoyens » ? Souffrez que par respect de la notion de « confraternité » et de respect de la personne humaine, nous n’étalons pas nos farces, les bévues de ceux là qui se font aujourd’hui passer pour des plus blancs que neige. Nous n’en parlerons pas encore.

Qui veut moucher autrui doit avoir les doigts propres !

Bonne lecture.

Crédo TETTEH

 

EDITO du 07 mai 2013

NOTRE MISSION

Plus besoin  de nous rappeler, homme de médias, que notre mission est noble. Gardiens du temple, nous le sommes à loisir, par vocation et simplement pour jouer notre rôle d’éveil de conscience en relatant juste l’information dans une dynamique d’éducation des citoyens. Mais posons-nous la question de savoir si nous journalistes togolais, jouons pleinement notre partition ? Certainement pas totalement car nous avons un péché mignon : celui de nous arrimer pour des intérêts momentanés  à des hommes politiques qui abusivement nous malmènent et nous font perdre notre dignité car certains d’entre nous ne pensent plus d’eux-mêmes mais deviennent des perroquets de première zone. Que c’est triste ! Ce n’est pas notre rôle que de jouer à la politique par le biais de la profession.

Journalistes nous sommes, mais pas politiques. La profession n’est pas une case stage pour aller à la politique. T’as envie de faire la politique, libre chemin et merci de cesser de profiter de la profession à des desseins malsains. C’est cela être honnête avec soi et nourrir des ambitions !

Crédo TETTEH

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