Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, vient de participer aux travaux du premier sommet Afrique-Arabie Saoudite se sont déroulés, le 10 novembre 2023 à Riyad. Les autorités saoudiennes ont salué la présence des dirigeants africains à cette rencontre internationale, qui marque une étape importante dans les relations de coopération entre le Royaume d’Arabie Saoudite et l’Afrique.
Le Président de la République et ses pairs ont examiné les progrès réalisés sur la base des accords bilatéraux et multilatéraux de partenariat entre les pays africains et le Royaume d’Arabie Saoudite. ” Ils ont réaffirmé, à cet effet, la nécessité de jeter les jalons du renforcement du partenariat entre les banques, les organismes et structures en charge du développement en Afrique et en Arabie Saoudite, et d’explorer les secteurs porteurs d’opportunités susceptibles de réalisation sur le continent, pour booster les relations économiques, le partenariat public-privé entre les deux parties “, fait-on savoir.
L’Arabie Saoudite a annoncé le déblocage d’une enveloppe de plus d’un milliard de dollars sur une période de 10 ans, pour accélérer le processus de développement de l’Afrique. Ces fonds viendront s’ajouter aux plus de 3 milliards $ déjà déboursés, via des projets et programmes dans plusieurs secteurs (santé, agriculture, sécurité…). En outre, plusieurs groupes de travail dédiés à des secteurs spécifiques, seront créés, afin de poursuivre les travaux sur les recommandations du sommet. L’Arabie Saoudite a fourni plus de 45 milliards de dollars pour soutenir des projets de développement et humanitaires dans 54 pays africains, a indiqué le Premier ministre, Mohammed bin Salman, lors de son intervention à l’ouverture du sommet.
Cette rencontre internationale qui a pour thème ” Développement et prospérité : agriculture, éducation, santé et assistance humanitaire ” vise à intensifier les relations et à accroitre les opportunités d’investissements entre le Royaume d’Arabie Saoudite et les Etats africains. Les organisateurs ont indiqué que les discussions ont porté sur des thématiques d’actualité à savoir l’établissement de partenariats en matière d’énergie, l’investissement dans le futur, le renforcement de la coopération aux fins de la promotion de la sécurité alimentaire aux échelons mondial et régional, la digitalisation et Industrialisation, l’industrie extractive responsable et le développement durable.
Au Gouvernement, on fait savoir que les thématiques, abordés lors de ce sommet, sont en conformité avec la vision de développement impulsée par le chef de l’Etat, déclinée dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Il est à rappeler que le Togo et le Royaume d’Arabie Saoudite entretiennent depuis les années 80, un partenariat fructueux dans les domaines commercial, économique, social et culturel
Au plan économique, le Fonds saoudien de développement (FSD) a joué un rôle important dans le financement de divers projets touchant notamment l’agriculture, les infrastructures routières et l’hydraulique. Le Fonds saoudien de développement (FSD) avait accordé au Togo un prêt de 6,5 milliards Fcfa (45 millions de Riyals saoudiens) pour la réhabilitation de la nationale N°5 (Kpalimé-Atakpamé).
Il a financé aussi la réhabilitation du tronçon Tandjouaré-Cinkassé sur la nationale N°1. Selon le Gouvernement togolais, le FDS a également contribué à la mise en œuvre des projets d’aménagement et de réhabilitation des terres agricoles, dans la région de Mission Tové (PARTAM) et de réalisation de forages et des systèmes d’irrigation dans les zones rizicoles.
Aussi, les relations entre le Togo et l’Arabie Saoudite se sont renforcées dans le secteur du commerce, à travers l’exportation des produits agricoles et dans le secteur des transports, avec la signature d’un accord de coopération, relatif aux services aériens. Au plan multilatéral, avec l’appui de la Banque islamique de développement (BID.), un financement a été mis en place pour le projet de construction de la route Aouda-Sokodé-Kara, d’expansion du réseau de transmission et de distribution d’électricité sur le tronçon Dapaong-Mango et le développement de l’enseignement de base.
Ali SAMBA