Le Togo a rejoint le cercle des pays à développement humain moyen, avec un score de 0,571 selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). C’est une performance bien saluée, fruit d’une politique publique ambitieuse, axée sur l’amélioration des conditions de vie des populations à travers des investissements massifs dans les secteurs sociaux, notamment l’eau, l’énergie, la santé et l’éducation.
Des progrès spectaculaires dans le domaine de l’accès à l’eau potable
Dans le domaine de l’accès à l’eau potable, le pays a fait des progrès spectaculaires en portant le taux de couverture de 60 % en 2020 à 86 % en 2024. Cette avancée s’explique par la réalisation de près de 3 000 forages, 75 000 branchements domestiques, la construction de 21 626 latrines communautaires et de plusieurs infrastructures d’assainissement. Ces efforts ont permis d’offrir à des millions de Togolais un accès à une eau de qualité, de réduire les maladies hydriques et d’assainir durablement les milieux de vie, renforçant ainsi les conditions d’hygiène et de santé publique.
Une nette amélioration de l’accès à l’énergie
L’accès à l’énergie a également connu une nette amélioration avec une hausse du taux de couverture de 50 % en 2020 à 74,5 % en 2025. Grâce à la construction des centrales thermique Kékéli et solaire de Blitta, la réhabilitation de mini-centrales et le déploiement massif de kits solaires via le Fonds Tinga, plus de 280 000 ménages ont été raccordés au réseau ou équipés de solutions autonomes. Cette politique énergétique inclusive a réduit la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur, porté la part des énergies renouvelables à 41 % et renforcé la compétitivité des secteurs productifs, contribuant ainsi directement à la croissance économique et à l’amélioration du revenu national.
Une politique d’accès universel aux soins
Sur le plan sanitaire, le gouvernement a poursuivi une politique d’accès universel aux soins. La construction et la réhabilitation de plus de 250 formations sanitaires, l’ouverture de l’hôpital de référence Dogta Lafiè, le recrutement de 3 500 agents de santé et le déploiement du programme WEZOU pour la prise en charge quasi-gratuite des femmes enceintes ont permis d’élever le taux d’accessibilité géographique aux soins à 90,7 %. L’assurance maladie universelle, couvrant déjà près de 3 millions de personnes, dont les élèves à travers le programme School AMU, témoigne de l’engagement du pays à offrir des soins de qualité à tous. Ces efforts ont eu pour effet d’accroître l’espérance de vie et de réduire significativement les inégalités dans l’accès aux services de santé.
Des merveilles dans le domaine de l’éducation
Le secteur de l’éducation, pilier essentiel du capital humain, a lui aussi bénéficié d’importants investissements. Plus de 6 500 salles de classe ont été construites ou réhabilitées, 1 650 000 manuels scolaires distribués et 15 663 enseignants recrutés. Le taux d’achèvement au primaire a atteint 88,8 %, avec une parité favorable aux filles. La réforme curriculaire, la modernisation de la formation technique et professionnelle et la connexion intégrale des universités publiques à internet ont permis de mieux aligner les formations sur les besoins du marché de l’emploi. En 2025, pour la première fois, le nombre de filles admises au Baccalauréat I a dépassé celui des garçons, symbole d’un système éducatif plus équitable et performant.
Ces progrès conjugués dans les secteurs de base traduisent une vision cohérente et inclusive du développement portée par les plus hautes autorités du pays. En mettant l’humain au centre de l’action publique, le Togo consolide son statut de modèle dans la sous-région ouest-africaine. Le classement actuel n’est pas une fin en soi, mais une étape vers un développement plus durable et équitable, où chaque citoyen bénéficie des fruits de la croissance et des politiques sociales.
Avec lemessager-actu.com






