La 29e session des négociations de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le climat (COP29) va s’achever cette semaine à Bakou en Azerbaïdjan. Débuté le 11 Novembre dernier, la rencontre a vu la participation du Président de la République Faure Gnassingbé qui a activement participé, dès le lendemain de l’ouverture de la conférence, au sommet des dirigeants mondiaux sur l’action climatique où il fait des propositions innovantes pour une lutte efficiente contre le changement climatique.
Pour le chef de l’Etat togolais, cette action doit se mener dans une démarche inclusive qui tient compte des spécificités climatiques de chaque pays, car l’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Et ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques. « Nous n’allons pas seuls inverser la tendance mondiale. C’est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes nos discussions. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger nos populations et notre biodiversité », a déclaré Faure Gnassingbé.
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de lancer un appel à une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés afin de permettre aux pays d’assurer dans une démarche collective le développement durable, insistant sur l’engagement du Togo à jouer pleinement sa partition dans la lutte contre le changement climatique. « Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l’érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables », a-t-il fait savoir.
Il n’a pas manqué de mettre en avant les positions clés des pays africains pour renforcer les négociations de l’Afrique à la Conférence des parties. Pour lui, il faut nécessairement penser des solutions spécifiquement africaines, des approches sur mesure qui prennent en compte des investissements en infrastructures de base avec un accent sur des structures décentralisées mais aussi sur les potentiels naturels et les priorités urgentes et fondamentales du développement des nations.
Il a appelé à un leadership africain sur la question climatique avec une position unifiée et une unicité dans les voix d’orientation afin que l’Afrique obtienne une place centrale et une écoute respectée dans les discussions ouvertes sur le climat. « Une Afrique unie est une voix puissante qui rappelle que le développement durable et l’action climatique doivent avancer dans la paix », a dit Faure Gnassingbé
Il faut souligner qu’en marge des travaux de la COP29, le Président de la République a reçu, Pradeep Kurukulasuriya, le Secrétaire exécutif du Fonds d’équipement des Nations unies dédié à la mobilisation des capitaux (UNDFC). Les discussions ont porté sur les moyens que le Fonds peut mobiliser au profit du Togo dans les secteurs de l’agriculture et l’accompagnement des PME en matière de risque sur les marchés.
Avec Woochong Um, le Directeur général de l’Alliance mondiale pour l’énergie des peuples et de la planète, il a été question de favoriser le développement durable à partir des énergies renouvelables et soutenir les efforts nationaux de résilience climatique du Togo. Il a réaffirmé la volonté de son institution à soutenir le Togo dans son apport aux Contributions Déterminées au Niveau National (CND) pour atteindre les objectifs climatiques, afin d’assurer un avenir sûr à notre planète.
L’énergie, l’eau, l’agriculture, la foresterie, la mobilité électrique sont quelques-uns des secteurs prioritaires que défend le Togo à la COP 29.
LA REDACTION
