A un an de l’élection présidentielle dans notre Pays, les signaux que nous envoient certains indicateurs ne rassurent guère. Les violences verbales de certains hommes politiques, doublées des menaces et agressions physiques de leurs militants à l’approche de cet important rendez-vous des togolais n’annoncent pas des lendemains meilleurs pour le pays. Cette situation inquiète et mérite une attention particulière dès à présent…
Nous ne cesserons jamais de le dire ! La liberté d’expression est un droit pour tout Togolais. Il n’est dit nulle part que la liberté d’expression ne concerne que ceux qui s’opposent au pouvoir en place. Cette liberté est reconnue à tous les togolais de quelques bords que ce soit. Il est donc intolérable et inacceptable que certains s’en prennent à d’autres parce qu’ils sont critiqués. Les réactions de certains dirigeants de l’ANC vis-à-vis des journalistes et les menaces proférées à l’endroit du président du PRR par des jeunes se réclamant de Jean Pierre Fabre ne sont pas des épiphénomènes. Loin de là. Ce sont des signes annonciateurs d’évènements plus graves.
Les propos que certaines personnes tiennent au cours de leur meeting et tournée dans les villages doivent être scrutés à la loupe pour que le pays ne s’embrase à l’approche du scrutin. ”Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude” dit l’adage.Si certains ont été incapables d’accéder au pouvoir pendant 25 ans, ils ne devront que s’en prendre à eux-mêmes. En parler ne doit pas être une épée de Damoclès suspendue au- dessus des têtes d’honnêtes citoyens.
Le peuple togolais a déjà payé un lourd tribut à la démocratie. Il n’est plus prêt à faire d’autres sacrifices. Maintenant, il n’aspire qu’à vivre dans la quiétude et dans la paix. Et ça, chacun devra le comprendre.
Ali SAMBA
