« Le secteur privé est appelé à jouer un rôle crucial dans le financement du développement africain. Mon pays a d’ailleurs toujours été résolument engagé sur cette voie, notre ambition étant de financer la moitié de notre Feuille de Route 2025 par des investissements privés ». Ce sont les confidences du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé à l’ouverture de l’African finance industry summit (AFIS) à Lomé.
Pour Faure Gnassingbé, il incombe aux États d’être à l’écoute du secteur privé, de le rassurer et de se montrer transparent à leurs égards. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le Gouvernement du Togo à créer le Conseil de Concertation État-Secteur Privé, une plateforme mise en place pour conduire un dialogue permanent avec les investisseurs. Il a donc appelé le secteur privé à jouer pleinement son rôle dans le financement des politiques de développement en Afrique. « Ce développement est largement porté par le financement du secteur privé, le dynamisme de la fintech, la dynamique des secteurs agricoles et industriel, la réduction des coûts d’accès à Internet, une population jeune, une croissance rapide et de plus en plus urbanisée », fait savoir Faure Gnassingbé.
Le Président de la République a réaffirmé son intérêt pour le développement de modèles financiers innovants, inclusifs et durables, adaptés aux enjeux de l’heure, pour l’Afrique et le monde. Il s’est réjouis de ce que le sujet de la coopération africaine constitue la trame de cette deuxième édition de l’AFIS, car le Togo s’est engagé depuis longtemps dans la construction et la concrétisation de l’unité́ panafricaine.
La rencontre qui se déroule dans la capitale togolaise regroupe des acteurs gouvernementaux, des dirigeants des grandes institutions de la finance africaine, des régulateurs et experts du secteur de la finance et de l’industrie. Ils sont appelés à se frotter les méninges pour construire une industrie financière inclusive, innovante et adaptée aux enjeux de l’heure pour l’Afrique et le monde.