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21 novembre 2024
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Affaire des 46 soldats détenus au Mali : Bamako et Abidjan fument enfin le calumet de la paix grâce à Lomé

Bamako et Abidjan vont-ils enfin fumer le calumet de la paix ? On ne peut répondre par une affirmative car, les lignes bougent enfin dans l’affaire des militaires (49 en tout après la libération de 03 militaires) ivoiriens détenus à Bamako. Les deux parties ont, en effet, paraphé, hier jeudi 22 décembre, un mémorandum pour une sortie de crise, ceci sous l’égide du Togo. D’ailleurs, le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey était porteur d’un message du Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

Les lignes bougent enfin dans le dossier des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. A l’issue d’une visite d’une délégation mixte, ivoirienne et togolaise, conduite par le ministre ivoirien de la défense, Téné Birahima Ouattara, aux autorités maliennes, les deux parties antagonistes sont parvenues à un accord.

Après de longues discussions, la médiation a soumis aux deux parties, un protocole d’accord dans le cadre de la libération des 46 militaires ivoiriens toujours en détention. Ce protocole a fait, objet du mémorandum, a été enfin signé hier jeudi 22 décembre 2022.

« Nous privilégions toujours la voie du dialogue »,  a souligné le Chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey. Sur son compte Tweeter, l’émissaire du Chef de l’Etat togolais en terre malienne a indiqué qu’« au nom du président Faure Gnassingbé, nous félicitons le Mali et la Côte d’Ivoire pour les engagements souscrits ».

L’espoir est permis…

Interpellés le 10 juillet dernier à l’aéroport de Bamako, les 49 militaires ivoiriens ont été accusés d’être « des mercenaires », puis inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et ensuite écroués, par les autorités maliennes.

Pendant ce temps, Abidjan qui exige leur libération, assure que ses soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).

Dans ce eu de ping pong entre Bamako et Abidjan, l’ONU enfonce le clou en déclarant que « les 49 militaires ivoiriens arrêtés  à Bamako, ne sont pas des éléments nationaux de soutien aux contingents de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) ».

Après plusieurs rounds de négociations, grâce à la médiation togolaise, 03 des 49 militaires détenus par Bamako (des femmes), ont été libérés en septembre, à titre humanitaire. Elles ont été remises aux autorités ivoiriennes à Lomé.

Mais depuis lors, l’on a assisté à un repli sur soi des deux parties. Les choses sont, ces derniers moments, allés vite à l’issue du récent sommet des chefs d’Etat de la Cedeao à Abuja, où le dossier des 49 militaires ivoiriens a été remis au gout du jour, avec pour seule exigence, leur libération avant le premier jour de l’année nouvelle, 2023.

Notons que de bout en bout dans ce dossier, la diplomatie agissante togolaise très sollicitée, a fait une fois de plus ses preuves.

 

 

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