ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES ENTREPRENEURS : La CCI-T et la CJET signent un protocole d’accord

Une cérémonie de signature de protocole d’accord, a eu lieu ce vendredi 25 avril à Lomé, entre la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-T) et la Confédération des Juniors Entreprises du Togo (CJET). Désormais, avec cette convention, les jeunes entreprises membres de la CJET pourront bénéficier des expertises des experts de la Chambre consulaire pour, d’abord, se structurer, et ensuite profiter des opportunités et encadrement nécessaires pour grandir et devenir de grandes entreprises.

Avec la mesure historique des 20% des marchés publics réservés aux jeunes et femmes entrepreneures, la présidente du CJET note qu’une brèche d’espérance a été ouverte depuis 2018 par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Cette volonté forte, saluée avec espoir, devrait être saisie comme la balle au bond. Mais comment ?  Ce qui a conduit en 2022 à la création de la Confédération après moult activités, notamment des journées de jeunes et femmes entrepreneurs, et des programmes carrefour jeunes.

Echange de documents après la signature du protocole d'accord

Avec la signature de ce protocole d’accord entre la Chambre consulaire et la CJET, c’est une nouvelle page de l’économie togolaise qui s’écrit. « Une nouvelle étape vient d’être franchie pour enrichir l’écosystème entrepreneurial national », a indiqué la présidente de la Confédération, Mme Medissa Sama. Elle a saisi l’occasion pour inviter la jeunesse à ne pas être « spectatrice », mais « partenaire, actrice et porteuse d’avenir ».

« (…) nous nous sommes rendus compte que trop d’entreprises meurent parce qu’elles n’ont pas assez d’accompagnement, de structuration, d’opportunités concrètes durables pour leur permettre de passer le cap des premières cinq années. Nous avons donc apprécié la vision des responsables de la CCI-Togo, qui très tôt, ont compris qu’il fallait faciliter un accompagnement plus personnalisé, une meilleure structuration et de meilleures opportunités aux entreprises juniors, afin de leur donner la chance de devenir de grandes entreprises susceptibles de contribuer au PIB de notre pays », a souligné Mme Medissa Sama, relevant ainsi l’énorme bien que ce protocole fait aux jeunes entreprises.

Pour le président de la Chambre consulaire, Dr Kwassi Symenouh, il s’agit d’une main tendue qui répond à un réel besoin pour les jeunes entreprises qui ont besoin se soutien, d’expertise pour croitre.

Il a, avec une belle touche d’humeur, conseillé quatre choses essentielles aux jeunes entreprises. Conclure, une convention. L’Enrichir, en appelant les parties à assumer ses droits et obligations pour faire vivre la convention. Mais aussi, aboutir, qui fait appel à l’atteinte des objectifs assignés avant la signature de la convention. Et enfin, grandir qui suppose sortir des sentiers battus, notamment asseoir une entreprise. « Au bout de cinq ans, avec le coaching de la Chambre, les jeunes entreprises doivent pouvoir porter le statut de grandes entreprises », a conclu le président de la CCI-T.

JP Bawéla

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