Dans notre parution numéro 0632 du 19 au 25 Novembre 2024, nous écrivions un article sur l’ambiance au sein de la classe politique de l’opposition. Dans cet article fort relayé, nous affirmions que Jean-Pierre Fabre a peur (yôyi). Pas peur de son ombre mais de ses pairs de l’opposition qui végètent dans des actions d’inconstance.
Bref, ces derniers aiment souffler le chaud et le froid et affichent une incohérence politique, doublée d’une immaturité et d’une navigation à vue. Ils se plaisent à se détruire gratuitement les uns et les autres, tel le diable en conflit avec l’esprit saint ou dans un bénitier.
Inconséquents, les » criminels politiques » n’hésitent pas à retourner sur les lieux du crime. Non pour s’assurer du crime parfait mais malheureusement, et toute honte bue, supplier celui ou celle qu’ils avaient pris plaisir à vilipender et à traiter de tous les noms d’oiseaux pour encore des actions communes.
Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), dans un speech le samedi dernier, lors d’une rencontre avec ses militants au siège de son parti à Lomé, a réaffirmé sa détermination à rester au Togo, malgré les menaces et les persécutions qu’il affirme avoir subies tout au long de son engagement politique. » Je ne peux même pas compter le nombre de fois où j’ai été menacé de mort ou victime de traitements dégradants », a-t-il déclaré.
Jean-Pierre Fabre clashe les lâches de l’opposition
» Quitter le pays et rester dans la diaspora pour dénigrer ceux qui n’ont pas fui, c’est faire preuve de la plus grande lâcheté », a-t-il ajouté, critiquant implicitement certains de ses anciens collègues de l’opposition.
Jean-Pierre Fabre, à travers cette déclaration, voulait simplement envoyer un message à ses détracteurs d’aujourd’hui qui sont plus de son camp politique de l’opposition que celui du parti au pouvoir. Comme pour leur dire que malgré les difficultés sur le terrain, il n’a jamais envisagé de quitter le Togo.
Autrement dit, le président de l’ANC traite ses anciens amis, qui n’ont pas eu la même témérité que lui de » lâches « , en ce sens qu’ils n’ont pas les couilles bien solides pour résister et supporter les difficultés du terrain.
Lâches parce qu’ayant fui le pays pour se retrouver en Occident, bref dans la diaspora pour vociférer, piailler, gazouiller, jaboter à longueur de journées, avec des stratégies de caniveaux et de pompes funèbres.
Jean-Pierre Fabre ne leur fait plus confiance et les affronte désormais
S’étant retrouvé à une période politique de notre pays dans le rôle auto proclamé de » distributeur » de carte de vrai opposant, Jean-Pierre Fabre a aujourd’hui peur de ses amis de l’opposition, tant il a été sévèrement critiqué et habillé de collaboration avec le pouvoir. Tels des tirailleurs sénégalais, ses amis d’hier de l’opposition ne l’ont pas raté. Ils sont même allés au-delà, en le présentant comme le Judas de la lutte politique. N’ayant donc pas réussi à sacrifier Jean-Pierre Fabre comme le bouc émissaire de leur malheur, ils s’appuient désormais sur des activistes sur les réseaux sociaux, des politiciens de la dernière heure pour dénigrer, tels des lâches, dixit Jean Pierre Fabre, sans langue de bois.
Il faut rappeler que couvert d’opprobres, le président de l’ANC, ne sachant surement plus à quels saints se vouer, avait adopté la politique de la loi du silence. Même s’il en souffrait, il a su garder son calme et maitriser tout ce qui bouillonnait en lui pour ne pas se donner en spectacle. Il a laissé faire ses amis d’hier qui se croyaient plus intelligents, aguerris, stratèges et intègres plus que lui.
Des tribunes, Jean-Pierre Fabre les a vus faire leur politique sans engranger de résultats ; Bref, ils ont tourné en rond et amusé la galerie en se servant de quelques actions d’éclats juste pour endormir leurs militants et surtout vilipender ceux qui s’exercent sur le terrain.
Avec la dernière sortie du président de l’ANC, il est clair que rien ne sera plus comme avant. Jean-Pierre Fabre n’entend plus se laisser marcher dessus, apparemment.
Crédo TETTEH