POLITIQUE/FIN DE LA FEUILLE DE ROUTE 2020-2025 : Faure Gnassingbé énonce les axes prioritaires pour la suite des ambitions gouvernementales

Le mardi 2 décembre 2025, le Président du Conseil Faure Gnassingbé, a présenté l’état de la Nation devant le Parlement réuni en Congrès. Cette prise de parole intervient alors que la feuille de route gouvernementale 202-2025 arrive à terme. Dans son discours, il a tracé les orientations fondamentales appelées à structurer l’action publique dans les années à venir.

Faure Gnassingbé a indiqué que fidèle à l’esprit de la réforme, l’action de son Gouvernement s’organisera autour de trois axes majeurs : la protection des Togolais, la souveraineté du Togo et son rayonnement diplomatique : c’est la responsabilité de protéger ; la consolidation républicaine, la cohésion nationale et la décentralisation : c’est la volonté de rassembler ; et le développement économique et social : c’est l’ambition de transformer. « Alors que nous arrivons au terme de la Feuille de route gouvernementale 2025, ces trois axes s’inscrivent dans la continuité de notre action, mais aussi dans une ambition renouvelée : faire de la Ve République la république des résultats », a-t-il déclaré.

En termes de développement économique et social, pour le Président du Conseil, l’ambition est claire : produire des résultats visibles et mesurables. Le développement du pays doit s’accélérer, pour que chaque Togolaise et chaque Togolais vive mieux, partout sur le territoire.

Dans un contexte difficile marqué par la crise climatique, l’insécurité régionale, les tensions géopolitiques et la baisse de l’aide internationale, l’équipe gouvernementale « concentrera ses efforts sur dix grands chantiers, avec un objectif central : améliorer concrètement la vie des populations. Éducation, santé, accès à l’eau, électricité, emploi des jeunes, sécurité alimentaire, inclusion financière, justice territoriale, transition écologique, digitalisation – chaque axe fera l’objet d’un pilotage resserré et d’une redevabilité renforcée ».

Le Président du Conseil n’a pas manqué de rappeler qu’une République forte est une République qui n’abandonne personne et il ne s’agit plus seulement d’annoncer, mais d’exécuter. « Je veux que ce mandat soit jugé non sur ses intentions, mais sur ses résultats. Le Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger sera un gouvernement d’action. Notre priorité sera l’efficacité. Chaque ministre sera engagé sur des objectifs clairs, suivis, mesurés. Chaque projet doit avoir un calendrier, un budget, un responsable, et un suivi ».

Pour ce faire, le pays doit franchir un cap : d’abord, en renforçant ses infrastructures, ensuite, en investissant dans les secteurs porteurs (agriculture, logistique, industrie verte), et enfin, en misant sur l’innovation et le capital humain. Nous devons rendre notre économie plus compétitive, plus inclusive, et mieux préparée aux défis du XXIe siècle. Cela passe par la transition numérique, la transformation agricole, l’industrialisation durable, l’adaptation climatique et la réforme de l’éducation et de la santé. « Pour ce faire, mon gouvernement concentrera ses efforts sur dix grands chantiers, avec un objectif central : améliorer concrètement la vie des populations. Éducation, santé, accès à l’eau, électricité, emploi des jeunes, sécurité alimentaire, inclusion financière, justice territoriale, transition écologique, digitalisation – chaque axe fera l’objet d’un pilotage resserré et d’une redevabilité », a précisé Faure Gnassingbé.

Un idéal en lien avec la décentralisation, en renforçant les moyens d’action des collectivités, en soutenant l’investissement local, et en rapprochant la décision publique du terrain. Le Président du Conseil a dit que son Gouvernement accompagnera les collectivités régionales et communales pour qu’elles deviennent de véritables pôles de décision et de développement. Une République d’équité, c’est aussi une République qui sait reconnaître la diversité des territoires, mais refuse l’inégalité des chances. « C’est pourquoi le Gouvernement veillera à ce que chaque projet national tienne compte des déséquilibres territoriaux, pour les corriger. Qu’il s’agisse de routes, d’écoles, d’infrastructures ou d’accès aux services numériques, la géographie ne doit plus être un facteur de destin », a promis le Président du Conseil.

ALI SAMBA

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