Entendue depuis hier mercredi, suite à son interpellation dans la matinée par les services compétents de notre pays, l’ancienne ministre des armées, Marguerite Gnakadé, devra répondre des informations de liens supposés avec des figures de l’opposition en exil, tentatives d’incitation à la désobéissance au sein des forces armées et menaces sur la stabilité de l’institution militaire.
Il nous en souvient que depuis plusieurs mois, Marguerite Gnakadé s’était distinguée par des prises de positions virulentes contre le pouvoir. Avec une certaine assurance et une verve exceptionnelle.
L’ancienne ministre des armées, Marguerite Gnakadé avait multiplié les déclarations publiques critiquant la gouvernance actuelle et appelait même à la démission du Président du Conseil, Faure Essozimna GNASSINGBE. Une posture bien inédite pour celle qui fut l’une des premières femmes à occuper un poste stratégique, le ministère des armées.
Les auditions, selon nos sources, se poursuivent dans les règles de l’art avec les enquêteurs dans les locaux de la Direction centrale de la police judiciaire (Dcpj) à Lomé depuis son interpellation.
Pour rappel, et selon des informations non confirmées, on lui reprocherait des liens supposés avec des figures de l’opposition en exil et des tentatives d’incitation à la désobéissance au sein des forces armées.
Certaines sources évoquent même des actes susceptibles de menacer la stabilité de l’institution militaire.
Notons que si les faits reprochés à l’ancienne ministre sont avérés, ils pourraient constituer des délits assez graves.
Les prochaines heures devraient éclairer les motifs de cette interpellation.
Crédo TETTEH






