Le Gouvernement togolais était face à la presse nationale et internationale cet après-midi à Lomé. La démarche était toute simple. Échanger avec les professionnels des médias et les éclairer sur les tentatives de déstabilisation des institutions de la République à l’appel de certains togolais de la diaspora dits « bloggeurs ou influenceurs ».
Il faut rappeler que c’est à travers des manifestations illégales au mois de juin dernier, que certains bloggeurs ont attisé la toile et les réseaux sociaux par des appels multiformes de violences extrêmes, à travers des langages orduriers et exécrables envers les dirigeants du pays et particulièrement envers le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
« Les instigateurs et complices de ces appels à la déstabilisation des Institutions de la République seront poursuivis dans leurs derniers retranchements et punis conformément à la loi » a déclaré au cours de la conférence de presse le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Calixte Madjoulba.
Des constats des membres du gouvernement, la plupart des instigateurs résident à l’étranger et en grande majorité en France. Ces derniers ont invité par des incantations verbales les populations, surtout les jeunes à renverser l’ordre constitutionnel et à s’en prendre aux symboles de la République et aux autorités du pays. Ils ont également incité les jeunes dans des diatribes toxiques et à descendre dans la rue, à vandaliser les biens publics, à s’attaquer aux forces de l’ordre et même à ôter la vie à tous ceux et toutes celles qui soutiennent le pouvoir légitime.
« Ces appels à la violence, diffusés en boucle sur TikTok, Facebook et WhatsApp, ont été relayés de manière coordonnée et ciblée, dans l’unique but de semer la peur, le chaos et la division », a souligné l’un des ministres présents à la rencontre.
Notons qu’au cours de cette conférence de presse, les membres du gouvernement ont projeté quelques séquences des appels violents à la déstabilisation du pays et insisté sur les rôles joués par chaque bloggeur ou influenceur par le biais de campagnes numériques haineuses et violentes.
Les ministres présents à la conférence de presse ont unanimement dénoncé les appels aux troubles à l’ordre public sur les réseaux sociaux , condamné l’utilisation des droits de l’homme à des fins de déstabilisation du pays.
Ils ont par ailleurs condamné la prolifération des fausses informations, images et vidéos contribuant ainsi à une désinformation excessive, condamné le mauvais comportement d’une société civile décidée à travestir les faits intentionnellement et à dessin, juste pour mettre le pays à feu et à sang à travers des cas de décès relevant de l’esprit et par magie imputés aux forces de l’ordre et de sésurité, qui selon le ministre de la Sécurité ont accompli leurs missions avec professionnalisme et empêché les jeunes et leurs instigateurs à foutre le bordel.
Les conséquences des manifestations violentes des 6,26,27 et 28 juin 2025
Les conséquences des manifestations illégales et irrégulières du mois de juin sont nombreuses. Déjà, des voix autorisées ont appelé les gouvernants à prendre leur responsabilité pour protéger les populations contre le mal qu’importe sa source et éviter que le numérique ne devienne un nouveau mode de tentatives de destruction du pays. Ainsi donc, tout acte de défiance de l’autorité doit être rapidement découragé et sanctionné avec la plus grande rigueur.
Le rôle malsain de certains médias internationaux
Avant, pendant et après les appels et manifestations illégales des 26,27 et 28 juin 2025, il est malheureux de relever le rôle malsain joué par certains médias internationaux. Ces derniers avaient délibérément fait fi des appels à la violence morbide des bloggeurs ou influenceurs.
Le professionnalisme n’était pas au rendez-vous dans le traitement des informations concernant ces moments de tensions, note la plupart des observés avisés. Ces médias internationaux identifiables à l’œil nu avaient pris le vilain plaisir non seulement de faire des traitements de l’information à charge et à sens unique mais surtout de s’évertuer à faire brûler coûte que coûte le Togo. La grande question dont la réponse est pourtant toute simple est de savoir quelles furent les réelles motivations de ces médias internationaux dans les couvertures de ces manifestations ?
Pour rappel, c’est quelques jours après la rencontre du gouvernement avec les diplomates accrédités au Togo, que la rencontre avec les professionnels des médias locaux et étrangers a eu lieu ce mercredi 9 juillet 2025 à Lomé.
La rencontre, précisons-le, fut placée sous le signe de la transparence et de la pédagogie, et conduite par les ministres Madjoulba de la Sécurité et de la protection civile, Awaté de l’Administration territoriale, Adjourouvi des droits de l’homme et Tchiakpé des Enseignements Techniques.
Crédo TETTEH
Il s’agit pour
