Bientôt, la saison des pluies avec ses corollaires d’inondations et de dégâts divers pour les populations. Depuis bien d’années déjà, le gouvernement a mis en place une série de mesures préventives et de gestion des catastrophes produisent les effets escomptés.
On peut citer les travaux d’aménagement et de curage des caniveaux régulièrement réalisés dans les grandes villes comme Lomé, Tsévié, Kpalimé, Aného, etc. afin d’éviter l’engorgement des eaux pluviales. Des digues de protection ont été aussi construites dans les zones à risque où les crues des rivières causent souvent des dégâts.
De plus, un plan de gestion des risques de catastrophes a été élaboré, mettant l’accent particulièrement sur l’identification des zones inondables et la mise en place de systèmes d’alerte précoce. En plus des mesures préventives, le Togo dispose d’un mécanisme national de réponse aux catastrophes, qui comprend plusieurs acteurs tels que l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), les forces de sécurité, la Croix-Rouge et des Organisations non gouvernementales (ONG) spécialisées.
Cette année, le gouvernement entend investir 1,42 milliard pour lutter contre le mal dans la capitale et dans d’autres zones vulnérables du pays. « C’est une ressource qui va être dédiée à l’amélioration des infrastructures d’assainissement et de drainage dans les centres urbains qui demeurent les plus exposés aux risques liés aux précipitations », fait-on savoir au ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Bon à savoir, l’ANPC Plus de 13 000 personnes issues de 2 717 ménages ont bénéficié au plan national de la campagne nationale d’assistance aux victimes de catastrophes naturelles en 2022. En 2021, ce sont plus de 15 000 ménages qui avaient été assistés.
Koudjoukabalo