Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2015 qui se tiendra du 17 Janvier au 10 Février 2015 en Guinée équatoriale, les éperviers du Togo ont offert leur hospitalité au Silly National de Guinée dans le cadre de la 5è journée dans le groupe E des qualifications.
Au Stade de Kégué, les Eperviers du Togo ont bu la boisson jusqu’à la lie en se faisant ridiculiser par des Guinéens très entreprenants sur le score sans appel de 1-4 pour la Guinée. Le match du 15 novembre 2014
Le match de ce 15 Novembre 2014 était celui de tous les dangers et tous les espoirs pour le public sportif togolais car celui était le canevas qui baliserait le terrain pour une qualification certaine pour la CAN 2015 car en effet, le Togo après un début difficile dans ces éliminatoires, s’est repris lors des 3è et 4è journées en dominant en aller-retour les ougandais pour se repositionner dans le groupe en deuxième place derrière le Ghana.
Donc cette 5è journée contre la Guinée devrait confirmer la bonne forme des éperviers et leur permettre de s’ouvrir les portes sur la Guinée équatoriale. Malheureusement pour ce match aux enjeux colossaux, Tchanilé le sélectionneur décrié des éperviers n’a pas su donner la rage de vaincre aux compagnons d’ Adébayor pour dompter le Silly National.En effet, le match dans son ensemble fut une occasion manquée pour Tchanilé Tchakala pour redorer son blason un peu ternie par des résultats en dents de scie à la tête de la sélection nationale d’où la problématique des sélectionneurs locaux à la tête de nos équipes nationales en Afrique.
A kégué, les Guinéens ont évolué comme en terre conquise et ont donné une leçon de football au peuple togolais. Tous les observateurs sont d’avis que l’équipe Guinéenne est une équipe joueuse et malheureusement, Tchanilé n’a pas retenu les leçons de la défaite du match aller en terre Marocaine.
Les manquements du match
Loin de nous l’idée de vouloir donner une leçon de football à qui que ce soit mais Tchanilé n’est pas l’homme de la situation togolaise car il est incapable de donner vie au ballon au sein du collectif des éperviers. Il n’est pas en mesure de faire un choix qui s’adapte à une situation qui se dresse devant lui durant les matches qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Il est incapable d’avoir une main mise sur l’équipe tactiquement et techniquement car au vu de la prestation proposée par Adébayor et ses coéquipiers, il se dégage comme si notre équipe n’est pas une équipe nationale mais un regroupement de joueurs. Ils étaient incapables d’aligner 3 passes et étaient perdus en milieu de terrain qui constitue le poumon du football moderne. Une défense trop juste et un milieu de terrain à l’aventure associé à une attaque qui se cherche dans des dribles qui ne font pas avancés l’équipe. Tant de talents associés pour produire une si piètre prestation et de surcroit devant son public, suppose que Tchanilé ne dispose pas de plan de guerre ni de pièce de rechange en cas d’opposition énorme de la part de nos adversaires donc un entraineur qui n’a pas sa place à la tête des éperviers.
Pour ce match capital, il fallait trouver des moyens de titans pour faire bouger le bloc Guinéen.
Le premier bémol fut d’aligner le jeune gardien de Sémassi de Sokodé inexpérimenté dans de telles compétitions au lieu du vieux Agassa, relève tout simplement de l’amateurisme de la part de Tchanilé. C’est tout comme la Côte d’ivoire qui dans des situations difficiles a fait appel à des vétérans comme Kolo Touré et Zokora jadis écartés du groupe des éléphants et les résultats se font voir
Au match aller au Maroc, les Guinéens nous avait causé des problèmes en passant par les côtés puisque notre ami Tchanilé avait fait évoluer au poste de latéraux des ressuscités comme Emmanuel Matthias et un fatigué de la sélection comme Mama Gaffar et les éperviers se sont noyés à Casa. Nous ne comprenons pas pourquoi sur cette rencontre, notre ami Tchanilé n’a pas su éviter que nos latéraux se retrouvent en un contre un face aux virevoltent ailiers guinéens?
Ne disposent-ils pas d’armes nécessaires pour contrer les assauts répétés du Silly National ?
L’enjeu avait-il pris le pas sur la vision de Tchanilé au point de lui enlever toute révolte après les deux premiers buts encaisses ? Aucune forme de prise de conscience de la part de nos joueurs en seconde période pour se sortir du guet-apens guinéen comme si ce sont eux qui gagnaient le match et pourtant une qualification se jouait sur cette rencontre.
Nous ne sentions pas des joueurs déterminés et mobilisés pour la cause nationale et l’ensemble du groupe se remettait entre les mains d’un Adébayor mis sous éteignoir par des défenseurs guinéens très intelligents dans le jeu.
Quel avenir pour nos Eperviers?
Après cette déconvenue, le débat est relancé dans le groupe E et le Togo se retrouve à la dernière place avec toute chance de se qualifier amoindrie car seule une victoire sur les Blacks Stars du Ghana à Tamalé peut nous permettre de nous qualifier. Cette probabilité d’une victoire des éperviers sur les blacks stars à Tamalé relève tout simplement du rêve car vue la prestation de nos braves éperviers, il est difficile de croire à un quelconque exploit à Tamalé mais le football étant une science non exacte, nous espérons que demain mercredi 19 Novembre sera un jour avec pour Tchanilé et ses poulains devant Assamoh Gyan et ses frères qui ont aussi besoin d’une victoire après leur défaite en Ouganda pour avoir une assurance certaine d’être qualifiée pour Guinée équatoriale 2015.
Tchanilé avait la possibilité de réécrire l’histoire du football togolais mais malheureusement avec les approximations, l’amateurisme et une vision assez limitée sur le jeu de ses adversaires, il lui sera difficile de retrouver la confiance d’un public très remonté et très exigent dans le domaine.
Le mot de la fin, Adébayor pouvait sur le pénalty généreusement sifflé pour les éperviers ne pas sortir et procédé lui-même à la transformation de cette sentence qui aurait pu relancer la rencontre à 1 partout mais malheureusement l’euphorie qui a suivi la désignation du point de pénalty par l’arbitre tunisien avait fait oublié aux nôtres de ne pas faire entrer les soigneurs car après cela comme le veut le règlement du football, le goleador de Tottenham devra sortir du terrain avant d’y revenir. Or sur la situation qui a conduit au pénalty, Tovia à notre humble avis ne méritait pas l’intervention des soigneurs car Shéyi a connu pire chez les Spurs de Londres et il s’est relevé sans l’intervention d’un quelconque soigneur.
Toute notre prière accompagne nos éperviers à Tamalé pour faire écrouler tout le Ghana car une victoire des nôtres là-bas au pays de Rawlings provoquerait un séisme d’une amplitude jamais enregistrée sur la planète Terre mais nous serons derrière eux pour les soutenir, non par conviction mais par principe.
En conclusion, après l’occasion manquée du 15 novembre dernier à Kégué, Tchanilé et ses poulains ont tout simplement failli … et l’horizon se noircit pour nos vaillants Eperviers.
Jacques SOLETE