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2 décembre 2023

44è sommet de la CEDEAO : Le Ghanéen John Dramani Mahama élu à la tête de l’institution

Le ghanéen John Dramani Mahama, nouveau président en exercice de la CEDEAO
Le ghanéen John Dramani Mahama, nouveau président en exercice de la CEDEAO

M. Mahama succède au président ivoirien Alassane Ouattara, après deux mandats à la tête de la Communauté.Selon le communiqué final rendu public à l’issue de ce sommet, plusieurs sujets ont été abordés dans divers domaines : (i) les performances économiques régionales et la consolidation du marché commun, (ii) l’Accord de Partenariat Economique (APE), (iii) les politiques sectorielles, (iv) la paix et la sécurité, (v) et les questions institutionnelles.Pour le sujet relatif à l’APE, la Conférence a salué l’approche participative, consensuelle et constructive qui a prévalu au sein de la région Afrique de l’Ouest et qui a permis la finalisation des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) avec l’Union Européenne.
“La discussion sur les APE a été difficile, mais nous avons pu trouver un consensus. La conférence a mis en place un comité, chargé revoir les décisions afin de permettre aux Etats réticents de mieux connaître les approches de la région. Ce comité travaillera pendant deux mois et rendra compte aux chefs d’Etats”, a indiqué M. Dussey.
S’agissant de l’épineux problème de la sécurité, le sommet a surtout planché sur les cas du Mali et de la Guinée Bissau.

Sur le Mali : Le sommet s’est félicité de la signature du mode opératoire sur le cantonnement des groupes armés et a exhorté toutes les parties prenantes de l’Accord Préliminaire de Ouagadougou à assurer sa totale mise en œuvre. A cet égard, les chefs d’Etats et de gouvernement ont réitéré leur appel à tous les groupes armés non étatiques au Mali pour qu’ils déposent les armes, se soumettent au cantonnement et participent à la recherche d’un règlement pacifique des différends, dans le cadre du dialogue national inclusif.
La Conférence a surtout encouragé le gouvernement du Mali à assumer la pleine responsabilité de la tenue du dialogue inclusif Inter-Malien devant favoriser la réconciliation nationale avec l’appui de la CEDEAO et de la communauté internationale, et à en diligenter les préparatifs.
 
Sur la Guinée Bissau : La Conférence a instruit la Commission de prendre toutes mesures additionnelles nécessaires pour assurer la tenue d’un scrutin paisible, libre, juste et transparent. Elle a lancé aussi un appel à la Communauté Internationale pour qu’elle apporte son soutien à la Guinée Bissau en vue d’assurer l’aboutissement réussi des élections. Les chefs d’Etats et de gouvernement de la Cédéao ont adressé leurs félicitations au Président par intérim, S.E.M. Manuel Sérifo Nhamajo, au Gouvernement de Transition, à l’Assemblée Nationale Populaire, et à toutes les parties prenantes au processus de transition en Guinée Bissau pour leur abnégation et leur sens du compromis qui ont permis au pays d’avancer progressivement vers la tenue des élections générales capitales prévues pour le 13 avril 2014.
La Conférence a mis en garde les membres des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que tous les acteurs politiques en Guinée Bissau contre tout acte de nature à perturber le bon déroulement du processus électoral.

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LE GOUVERNEMENT DOIT FAIRE BAISSER LES PRIX DES PRODUITS PETROLIERS A LA POMPEPlus de doute. Le gouvernement togolais doit procéder à la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe. Aucun argument ne saurait encore tenir vis-à-vis des populations des villes et villages du Togo qui risquent de rendre la monnaie de cette volonté du gouvernement de se sucrer sur son dos. Le baril à 65 Dollars, c’est du jamais vu depuis 2008. Alors quoi qu’il en coûte à certains togolais, qui eux ne triment pas et ne connaissent pas les conséquences désastreuses de l’actuel prix pratiqué à la pompe, la baisse des prix de l’essence et ses corollaires à la pompe est impérieuse. Selon les estimations publiées hier, la tendance à la baisse annoncée depuis plus de 5 mois déjà se confirme et va se poursuivre. L’activité économique en Chine et Asie sont propices à cette tendance baissière de l’or noir. Et partout dans le monde, les industriels, les commerçants et surtout les consommateurs se frottent les mains. La baisse du cours du pétrole brut, entraine forcément celle des produits dérivés raffinés et c’est le consommateur qui en profite. Mais il semble que chez nous, nous vivions sur une autre planète et que cette actualité de la baisse des prix du baril ne nous regarde pas et ne nous intéresse même pas. Les tentatives hasardeuses de la ministre du commerce pour expliquer le refus du gouvernement de procéder à l’ajustement des prix ne convainquent personne, à commencer par elle-même quand on voit la difficulté avec laquelle elle joue à l’équilibriste. Le dollar, la commande et la subvention Depuis que la tendance à la baisse du prix du pétrole brut a été annoncée et après moult hésitation, la ministre du commerce a fait une première apparition à la Télévision Nationale pour essayer d’enrober les togolais. Expliquant les raisons qui poussent le gouvernement à refuser de pratiquer la vérité des prix, Bernadette Léguézim-Balouki indexait le dollar qui est à la hausse. ”En même temps qu’on observe cette baisse des prix du baril, il faut noter aussi la hausse du dollar ce qui fait que là où on pense gagner, on le compense ailleurs puisque le dollar est cher”, disait-elle sur la TVT. Quelques semaines plus tard, se rendant compte que l’argumentaire du dollar cher ne pouvant plus tenir, c’est sur la période de commande qu’elle jette son dévolu. Selon Mme Bernadette Léguézim Balouki, l’Etat togolais ne saurait procéder à la baisse des prix des produits pétroliers parce que les dernières commandes ne sont pas encore épuisées, lesquelles commandes auraient été effectuées au mois d’Août. Qu’à cela ne tienne. Même si c’était au mois d’Août, le prix à la pompe devrait connaitre un frémissement à la baisse d’autant que déjà au mois d’août, les prix du brut connaissaient déjà une baisse. Dépassée par les évènements qui donnent raison aux organisations de la société civile, la ministre sort une autre flèche de son carquois : l’Etat togolais continue de subventionner les produits pétroliers. Oh Dieu ! A moins que la ministre ne prenne les Togolais pour des imbéciles, aurait-elle déjà oublié les raisons que le gouvernement avançait en Janvier 2014 quand il procédait à la hausse des prix des produits pétroliers ? Ceux qui avaient suggéré et même imposé cette mesure au gouvernement ont reconnu que l’Etat ne subventionne plus le carburant. Certains ministres dont nous taisons les noms pour le moment l’ont confirmé haut et fort. C’est pour cette raison qu’à une question qui lui est posée dans ce sens, le représentant du FMI au Togo, Monsieur Werner Keller a indiqué que s’il y a baisse du prix du baril, cela devrait se ressentir sur le prix à la pompe. D’où est ce que la ministre Bernadette Léguézim-Balouki sort elle encore cette histoire de subvention qui s’élèverait à 13 Milliards de F CFA ? Soyons sérieux ! Transparence et Vérité des prix ”Si l’ATC veut être invitée le jour de l’ouverture des offres, qu’à cela ne tienne” ; c’est la réponse que dame Leguezim Balouki a pu donner aux revendications plus que légitimes de l’Association togolaise des consommateurs qui voulait en savoir un peu plus sur la manière dont se passe la transaction quant à la commande des produits pétroliers. Dans un communiqué de presse rendu public, l’Association Togolaise des Consommateurs (ATC), estimant que le gouvernement doit œuvrer pour la pratique d’une bonne gouvernance et la transparence dans la commande publique, a exigé du gouvernement la publication de la liste des traders ou compagnies soumissionnaires aux appels d’offres des produits pétroliers. Pour une question de transparence, l’ATC a exigé aussi du Gouvernement la publication de la fréquence, du volume et des coûts des commandes des produits pétroliers qui doivent être portées à la connaissance de la population Togolaise car il s’agit d’une commande publique faite avec de l’argent du contribuable. Si madame la ministre a cru dire que l’ATC peut participer à l’ouverture des offres, elle n’a pas dit mot sur les autres revendications de l’Association des consommateurs qui visent surtout la transparence. Il serait intéressant que madame la ministre nous dise le volume des produits pétroliers commandé par l’Etat togolais depuis la dernière hausse. Une chose est de dire que l’Etat a subventionné à hauteur de 13 Milliards de nos francs. Une autre est dire combien de bénéfices l’Etat en a tirer et quel montant a-t-on déboursé par an. Ce sera aussi la transparence dont parle souvent le Premier Ministre. Si c’est effectivement pour les Togolais qu’on fait des sacrifices dans l’ordre de 13 milliards en 2014 pourquoi le leur cacher alors qu’auparavant, on leur fait croire le contraire , c’est-à-dire que le gouvernement pratiquerait le vérité des prix à la pompe. Dans un monde globalisé où tout se sait à la minute près, il est temps que les membres du gouvernement joue la carte de la transparence. Le peuple attend que le gouvernement se décide dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail. Un acte contraire à ce désir légitime des hommes et femmes de ce pays s’apparenterait à une haute trahison, car ces hommes et femmes qu’on piétine sans pitié aujourd’hui sont ceux qui triment au jour le jour pour maintenir le pays dans sa forme économique actuelle. Le gouvernement doit baisser le prix des produits pétroliers à la pompe. Ceci n’est pas négociable. Ali SAMBA