Devant un feu tricolore, un passager demande à un conducteur de taxi moto : ” qui trace les routes ici ? ”
Et au conducteur de répondre : ” pourquoi cette question ? ” ” Je vois qu’on trace partout ; on fait même le passage clouté confondu avec les feux tricolores.”
C’est un constat amer mais vrai. Les chargés de la sécurité routière ont du mal à maîtriser la route. Il n’est pas banal de voir dans un espace réservé à l’arrêt de bus un panneau de passage de véhicule à 2 roues. Sur quelle base la police de la sécurité routière pénalisera-t-elle alors les usagers de la route ?
Il est rare de trouver des agents de sécurité routière dans les intercessions sans feux de signalisation. Mais ils pullulent à toutes les intercessions où on n’en a pas besoin, c’est-à-dire aux feux de signalisation. Que cherchent-ils? La police routière ferait mieux de se poster dans les intercessions sans feux de signalisation pour aider les usagers de la route qui, à majorité ignorent le code de la route. Car le policier doit d’abord jouer un rôle de persuasion afin d’éviter les accidents.
De nouvelles voies apparaissent dans la ville de Lomé. D’autres existaient depuis des lustres mais n’ont jamais eu le privilège d’accueillir la police, si ce n’est pour des accidents de circulation.
Il serait temps que la police investisse toutes les voies de la ville de Lomé. Au moment où les togolais semblent prendre de bonnes dispositions quant au respect du code de la route, il faudrait que la police y mette de la sienne.
Que les autorités prennent leur responsabilité !
René Beaugars